Au fond d’un vieux marécage vivaient
quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne
revenait après avoir rampé le long des tiges de lys jusqu’à la surface
de l’eau. Elles se promirent l’une à l’autre que la prochaine qui
serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était
arrivé .
Bientôt , l’une se sentit poussée de
façon irrésistible à gagner la surface ; elle se reposa au sommet d’une
feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit d’elle une
libellule avec de forts jolies ailes . Elle essaya en vain de tenir sa
promesse .
Volant d’un bout à l’autre du marais ,
elle voyait bien ses amies en bas. Alors , elle comprit que même si
elles avaient pu la voir, elles n’auraient pas reconnu comme une des
leurs une créature si radieuse .
Le fait que nous ne pouvons voir nos amis
et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la
mort n’est pas une preuve qu’ils ont cessé d’exister .
Walter Dudley Cavert
La Chaise vide
La fille d’un vieil
homme avait demandé au pasteur de sa localité de venir prier avec son
père. Lorsque le pasteur arriva, il trouva l’homme étendu dans son lit
avec sa tête soulevée par deux oreillers. Il y avait une chaise vide à
côté de son lit .
Le pasteur assumant que le vieil homme
savait qu’il venait et attendait sa visite , dit : ¨ J’imagine que vous
m’attendiez ¨
¨ Mais
non , mais qui êtes-vous ? ¨ dit le père
Le pasteur
lui dit son nom , puis il fit la remarque : ¨ J’ai vu la chaise vide ,
alors j’en ai déduit que vous saviez que j’allais venir. ¨
¨ Ah oui …
la chaise ¨ dit le vieil homme dans le lit . ¨Pourriez-vous fermer la
porte s’il vous plaît ? ¨
Un peu
confus , le pasteur ferma la porte .
¨ Je
n’avais jamais dit cela à personne, même pas à ma fille, dit l’homme ,
¨ mais durant toute ma vie, j’ai jamais su comment prier. À l’église
j’avais l’habitude d’entendre le pasteur parler de la prière, mais cela
me passait par dessus la tête.
J’ai
abandonné toute tentative de prière , continua le vieil homme, jusqu’au
jour où , il y a à peu près 4 ans , mon meilleur ami m’a dit :
¨Jean, la
prière c’est simplement une question d’avoir une conversation avec
Jésus. Voici ce que je te suggère : ¨ Assieds-toi sur une chaise et mets
une chaise vide en face de toi , et dans la foi , voir Jésus assis sur
la chaise. Ce n’est pas effrayant ou étrange parce qu’il a fait cette
promesse en disant : ¨ Je serai toujours avec vous ¨ Puis parles-lui
de la même manière que tu le fais avec moi maintenant¨
Alors j’ai
essayé, et j’ai tellement aimé ça, que maintenant je le fais quelques
heures chaque jour. Je fais très attention par contre. Si ma fille me
voyait parler à une chaise vide, soit elle ferait une dépression, soit
elle m’enverrait à la maison de fous . ¨
Le pasteur
était si profondément touché par l’histoire qu’il encouragea le vieil
homme à continuer son voyage de cette façon. Alors il pria avec lui et
retourna à l’église.
Deux soirs
plus tard, la fille du vieil homme appela le pasteur pour lui dire que
son papa était mort cet après-midi là .
¨ Est-il
mort en paix ? lui demanda le pasteur.
¨ Oui , et
lorsque j’ai quitté la maison vers 2 heure, il m’a appelé près de son
lit, il m’a dit qu’il m’aimait, et m’a embrassé sur la joue. Lorsque je
suis revenue du magasin, une heure plus tard, je l’ai trouvé mort . ¨
Et elle
continua, ¨ mais il y avait quelque chose d’étrange à sa mort.
Apparemment, juste avant de mourir, papa s’est penché et s’est appuyé la
tête sur la chaise vide près de son lit. Que déduisez-vous de cela ? ¨
Le pasteur
essuya une larme de son œil, et dit : ¨ J’aimerais tellement qu’on
puisse tous partir de cette manière
Garder votre
fourchette
C’était une jeune dame à qui on avait diagnostiqué une maladie incurable
: il ne lui restait que 3 mois à vivre . Comme elle mettait ses choses
en ordre, elle contacta son pasteur lui demandant de venir chez elle
pour discuter de certains aspects de ses dernières volontés .
Elle lui donna quelques chants à faire interpréter à son service,
quelques textes qu’on devait y lire et elle précisa dans quels vêtements
elle voulait se faire enterrer. Tout était en ordre et le pasteur
s’apprêtait à la quitter lorsque, soudainement , la jeune dame se
souvint de quelque chose de très important pour elle .
¨ Il y a une autre chose que je voudrais ¨ dit-elle.
¨ Qu’est-ce que c’est ? ¨ demanda le pasteur .
¨ Ceci est très important , de continuer la jeune dame . ¨ Je voudrais
être enterrée avec une fourchette dans ma main droite .¨
Le pasteur regarda la jeune dame , ne sachant que dire .
¨ Cela vous surprend , n’est-ce pas ? demanda la jeune dame .
¨ Pour être honnête avec vous, je suis perplexe ¨ répondit le pasteur
C’est alors que la jeune dame expliqua :
¨ Un jour, ma grand-mère m'a raconté cette histoire et depuis ce temps
j’ai toujours essayé de passer ce message à tous ceux que j’aime et à
ceux qui ont besoin d’encouragement . ¨
¨ Dans toutes mes années de bénévolat , dans la paroisse ou ailleurs ,
à l’occasion des soupers, je me souviens que toujours, lorsque l’on
desservait le plat principal, quelqu’un inévitablement se penchait et
disait :
¨ Gardez votre
fourchette ! ¨
¨ Ma phrase préférée , parce que je savais qu’il y avait quelque chose
de meilleur qui suivrait, comme une délicieuse tarte aux pommes ou une
succulente mousse au chocolat , quelque chose de merveilleux et de
consistant .
Je veux que les
gens me voient dans mon cercueil avec la fourchette à la main et je veux
qu’ils se demandent : ¨Pourquoi la fourchette ?¨
Veuillez alors leur dire :
¨ Gardez votre
fourchette, le meilleur est à venir ¨
¨ Le pasteur , les yeux pleins de larmes de joie , serra la jeune dame
dans ses bras en lui disant au revoir. Il savait que c’était une des
dernières fois qu’il la voyait , mais il savait aussi que cette jeune
dame avait une meilleure compréhension du Ciel que lui et que plusieurs
personnes ayant pourtant deux fois son âge, son expérience et ses
connaissances ¨
Elle
savait que quelque chose de meilleur l’attendait
Donnez-moi le nom que vous m’avez
toujours donné ,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours
fait .
N’employez pas un ton différent ,
Ne prenez pas un air solennel ou triste .
Continuez à rire de ce qui nous faisait
rire ensemble .
Priez , souriez ,
Pensez à moi ,
Priez pour moi .
Que mon nom soit prononcé à la maison
Comme il l’a toujours été ,
Sans emphase d’aucune sorte ,
Sans une trace d’ombre .
La vie signifie tout ce qu’elle a
toujours été .
Le fil n’est pas coupé .
Pourquoi serais-je hors de vos pensées ,
Simplement parce que je suis hors de
votre vue ?
Je ne suis pas loin , juste de l’autre
côté du chemin
Pensées et
Réflexions
Les oiseaux quittent la terre avec
leurs ailes, et nous, les hommes, pouvons également quitter ce
monde, non pas avec des ailes mais dans l'esprit.
Black Elk, Héhaka Sapa (1863 - 1950), guérisseur Sioux
L'homme qui est resté longtemps absent et qui revient de loin sain
et sauf, ses parents, ses amis, ses alliés lui souhaitent la bienvenue
quand il arrive.
Il en est de même de l'être qui a fait le bien; lorsqu'il s'en est
allé de ce monde dans l'autre, ses mérites l'accueillent comme des
parents un être cher à son retour.
Enseignements du Bouddha
Tant que l'on ne sait pas ce qu'est la vie, comment peut-on savoir
ce qu'est la mort ?
Confucius
Morsque minus poenae quam mora mortis habet.
La mort est moins cruelle que la crainte de la mort
L'amour de la vie n'est-il pas une
illusion ? La crainte de la mort n'est-elle pas une erreur ? Le départ
est-il réellement un malheur ? Ne conduit-elle pas, comme celui de la
fiancée qui quitte la maison paternelle, à un autre bonheur ?
Tchouang-Tseu
" Si j'en juge par mon
regret de quitter la vie, j'ai dû être plus heureux que je ne le pensais
"
auteur inconnu
" Ne pleurez pas d'avoir
perdu le Soleil car vos larmes vous empêcheront de voir les Étoiles "
auteur inconnu
Merci Denise de Eastman,
d'avoir partagé ces 2 superbes textes avec moi et ainsi, avec nous tous
...
Pour
toute joie qui disparaît
La marée
se retire, laissant sur le rivage les plus beaux coquillages.
Le
soleil se couche, laissant ses derniers rayons se refléter sur la ligne
d’horizon.
Car pour
toute joie qui disparaît … un beau souvenir naît
Pensée extraite
d'une carte adressée à mon cousin Mario et sa Famille ...
pour le retour vers
la Lumière de son frère André
Sage jusqu’aux os
Au cours d’un voyage.
Tchouang-Tseu aperçut sur son chemin un crâne. Il le prit et s’en fit un
oreiller pour la nuit.
Dans son sommeil, le crâne lui
apparut en rêve et lui fit un discours sur la mort.
¨Dans la mort, il n’y a ni sujet,
ni souverain. On ne connaît pas la ronde des saisons. Nos existences ne
sont liées qu’à l’éternité. Question bonheur, un roi n’a rien à nous
envier. ¨
Tchouang-Tseu lui demanda s’il
n’avait pas envie de revivre. Le crâne parut horrifié.
¨Pourquoi renoncerais-je à mon
bonheur présent pour replonger dans les affres de l’humanité ? ¨
Extrait ¨Les 365
sourires du Bouddha¨ ,
p.122, Robert Allen, Ed.
Albin Michel
Merci Lynda,
d'avoir été guidée afin que tes yeux se posent sur ce texte qui fut d'un
très grand réconfort ... en ce jour très spécial du 30 août 2005
Au quotidien
avec Lui
Extrait¨Je ne lui dis rien, je l’aime¨
Père Jacques
« Il faut prendre
conscience qu'il y a à l'intérieur de nous un lieu où Dieu nous attend »
...
Pas nécessaire que
ces rencontres « concrètes » avec le Seigneur tout proche se fassent en
dehors de la maison et en dehors de l’habituel.
Disposez une petite
icône sur votre table de chevet. Le soir, en vous couchant, regardez-le
un instant, remettez-vous entre ses mains. Pas en pensée seulement, mais
de façon concrète encore une fois. Faites de votre lit, dans lequel vous
vous glissez pour la nuit, les deux mains jointes de Dieu au creux
desquelles vous vous endormez. De vos couvertures, sa main qui vous
borde.
Durant une heure
d’insomnie, reposez-vous sur l’oreiller comme sur son épaule. Fermez les
yeux pour bien vous blottir sur lui. L’oreiller peut devenir pour vous
le Bien-Aimé sur lequel vous cherchez à vous appuyer.
Vous êtes à faire vos
courses ? Vous passez par la pharmacie ? Le soleil qui vous réchauffe le
visage et le corps, voyez-y l’amour du Père qui vous embrase de sa
chaleur. C’est le vent qui souffle et qui vous caresse le visage ?
Voyez-y l’Esprit qui vous enveloppe, vous pousse, secoue vos vieilles
poussières.
Vous mettez à jour
votre comptabilité ? Vous préparez le repas ? Laissez-lui une petite
place à vos côtés. Demandez-lui de vous tenir compagnie
Je donne des pistes,
à chacun de trouver des lieux et des moyens pour que le Seigneur
devienne une Présence véritable, j’allais dire concrète et palpable...
Extrait, ¨Je ne lui dis rien, je l’aime¨,
p.132, Éd. Bellarmin
Pour lire
d'autres extraits du livre de Père Jacques
rendez-vous au Centre du Coeur Profond
Père Jacques
Moine cistercien de l'Abbaye
Notre-Dame-de-Nazareth à Rougemont
Merci à toi et ton Guide Maman,
d'avoir su déposer dans tes mains, ce merveilleux petit Trésor de Père
Jacques... un livre indispensable, à lire et à relire ... merci de nous
avoir offert ce cadeau si précieux, à chacune de tes filles, nous
reliant ainsi par la prière
Sur l'autre
Rive
Refrain
Quand tu passeras sur l’autre rive
Le Père te tendra les bras
Quand tu passeras sur l’autre rive
Tu goûteras le Bonheur
Sur cette Terre, tes yeux se fermeront
Mais tu verras la Gloire de Dieu
Tes mains se croiseront sur ta poitrine
Mais tu Lui ouvriras tes bras
Sur cette Terre, tes oreilles n’entendront plus
Mais tu écouteras sa voix
Ta bouche ne parlera plus
Mais tu lui diras ¨Je T’aime ¨
Refrain
Sur cette Terre, ton cœur ne battra plus
Mais il exultera de Joie
Tes pieds ne marchent plus
Mais tu courras vers Lui Refrain
Sur cette Terre ton Corps se refroidira
Mais le Créateur te renouvellera
Ton Âme s’envolera
Mais Elle connaît le Chemin
Quand tu passeras sur l’autre rive
Le Père te tendra les bras
Quand tu passeras sur l’autre rive
Tu goûteras le Bonheur
Quand tu passeras sur l’autre rive
Le Père te comblera
Paroles
d'une chanson du CD de l'abbé Guy Giroux
Merci Tante Jacqueline pour votre Présence et votre Grande Compassion
J'irai jusqu'au
bout avec Toi
Refrain
Ô Dieu de Bonté de Tendresse
Reçoit notre ami dans ton Ciel
Seigneur accomplit ta promesse
Donne-lui ton repos Éternel
Je crie ma souffrance et ma peine
Mes yeux sont fixés sur la croix
Seigneur que ta main me soutienne
J’irai jusqu’au bout avec Toi
J’entends une voix et j’espère
Tu dis : ¨Ne crains pas Je suis là ¨
Seigneur ta Parole est Lumière
J’irai jusqu’au bout avec Toi
Je sais que la mort est Lumière
C’est Toi qui élève ma Foi
Seigneur que ma vie soit Prières
J’irai jusqu’au bout avec Toi
Je crois en la Vie Éternelle
Mon coeur se console près de Toi
Seigneur ton amour renouvelle
J’irai jusqu’au bout avec Toi
Paroles
d'une chanson du CD de l'abbé Guy Giroux
Élève nos Coeurs
Nous les avons aimés, ceux
que la mort nous a enlevés.
Et pourtant, nous nous
reprochons de n'avoir pas été pour eux
tout ce que nous aurions dû
être.
Pardonne-nous Seigneur
Nous ne les voyons plus de
nos yeux.
Nous les avons remis entre
tes mains et nous savons,
par Jésus-Christ, que tu les
gardes.
Aide-nous à te faire
confiance. Fortifie notre espérance.
Qu'elle nous préserve de nous
enfermer dans le souvenir.
Qu'elle nous soutienne chaque
jour.
Qu'elle nous presse
d'annoncer ta victoire à ceux
que la mort désespère.
Plus haut que nos
inquiétudes, nos souffrances et
nos fragiles bonheurs, élève
nos coeurs vers la maison paternelle
où ton Fils est allé nous
préparer une place.
C'est en son nom que nous le
prions.
Amen.
Extrait d'un recueil de prières ¨Je parle
avec le Seigneur¨ Fondation Baillairgé, Vaudreuil
Quand je m'ennuie de mon père
J’allume
un lampion devant la photo de l’être cher et je lui dis :
Je t’aime tellement que je ne saurais te retenir.
Je t’aime tellement que je te libère de toutes attaches.
Mon amour pour toi est si fort qu’il souffle un grand Vent dans tes
ailes
pour t’aider à monter toujours plus Haut , toujours plus loin !
Un jour je te rejoindrai et nous valserons ensemble
Dans la lumière ;
d’ici là, je continue ma route….
Il me reste beaucoup d’amour à répandre sur cette Terre ,
ma mission n’est pas terminée
et j’ai l’intention de poursuivre mon chemin d’évolution
même si ta présence physique me manque terriblement....
Je sais que tu es plus vivant que jamais dans mon Cœur !
Allez, va te reposer , tu as si bien travaillé !
Va rejoindre tous ceux que tu aimes et qui t’attendent.
Ils t’ont préparé une grande fête là-bas ; tu es attendu
Comme un enfant dans la Maison du Père.
Prends le temps de bien te rendre et lorsque tu seras rentré chez toi ,
de ta Lumière , éclaire-nous , guide nos pas
et montre-nous la voie de la paix sur cette terre !
Ensuite , je me permets de verser des larmes
et de parler à l’être cher tant que j’en ai envie.
J’aime bien ramener à ma mémoire ,
question de me souvenir d’où je viens
et où je retournerai le jour de mon départ :
Lorsque je suis née tout le monde riait
Et moi je Pleurais.
Lorsque je suis mort tout le monde pleurait
Et moi je riais !
Parole
d’un sage
Ce superbe
texte a été découvert par ma maman comme s'il lui avait été adressé
personnellement ... J'aime bien lui emprunter quelquefois ... alors je
vous le prête aussi
Merci
Viens, mon
Dieu, assieds-toi auprès de moi et regarde. Je suis seul maintenant.
Pour
certains, le foyer est disloqué. Pour moi, Seigneur, vers toi il s'en
est allé
Tu as
donné et tu as repris : que ton nom soit béni.
Pour cela,
je te dis : viens! Assieds-toi près de moi et parle-moi.
J'ai
besoin d'entendre ta voix.
Je suis
seul maintenant dans mon jardin, seul à récolter ce que nous avons semé.
Mais dans
ma solitude, dans mon chagrin, je me tourne vers toi, mon Dieu,
pour te
dire merci,
car
ensemble, nous avons été heureux.
Et de ce
jardin, je ne retiens pas le labeur :
j'ai le
souvenir que notre vie à deux fut un immense bouquet de fleurs.
Merci, mon
Dieu, pour ce passé vécu ensemble.
Merci pour
ton assistance aujourd'hui.
Merci pour
demain qui restera dans ta main.
Anonyme
Tu es Vivant
Tu ne parles
plus mais tu es vivant.
Tu ne bouges
plus mais tu es vivant.
Tu ne souris
plus mais en arrière de tes yeux tu me regardes.
De très loin ?
Peut-être de près ?
Je ne sais
rien de ces distances
Je ne sais
plus rien de toi,
mais
maintenant tu sais davantage de choses sur moi.
Tu es en Dieu.
Je ne sais pas
ce que cela veut dire,
mais sûrement
ce que tu voulais et ce que je veux pour toi.
Je le crois.
Toute ma Foi,
je la rassemble.
Elle est
maintenant mon seul lien avec toi.
Jésus,
donne-moi de croire à ta victoire sur la mort.
Celui que
j'aime veut entrer dans ta Joie.
S'il n'est pas
prêt, je te prie pour lui.
Achève sa
préparation : pardonne-lui comme tu sais pardonner.
Aide-moi à
vivre sans sa voix, sans ses yeux
que je ne le
déçoive pas
maintenant
qu'il va me voir vivre et m'attendre.
André Sève
Trouvaille
de ma maman, Texte tiré d'un Prions en Église p.33
Alors , Dieu t'a
pris dans ses Bras
Dieu a vu que tu
te fatiguais lorsque la guérison ne venait pas.
Alors, Il t'a
pris dans ses bras et t'a dit doucement ;
¨Viens avec
moi ! ¨
Tu n'as pas
mérité ce que tu endurais. Alors Il t'a donné le repos.
Les jardins du
Seigneur sont si beaux. Il prend seulement les meilleurs.
Et lorsque
l'on t'a vu dormir si paisiblement et libre de toute douleur,
nous ne
pouvions plus désirer ton retour
pour souffrir
à nouveau.
Texte
provenant d'une carte funéraire, trouvaille de ma maman (2007)
Cherchez
à travers ses Vertus
" Il est
naturel de souffrir de la perte d’un être qu’on a aimé, admiré, et
de chercher à le retrouver par-delà la mort ;
mais pour
cela il faut connaître et respecter certaines lois.
Pour
rencontrer cet être là où il se trouve maintenant, le seul moyen
infaillible est
de faire
l’effort de cultiver les mêmes qualités que l’on sentait et
appréciait en lui de son vivant.
Évidemment, c’est plus difficile que de demander à un médium
d’évoquer son esprit, d’aller au cimetière se recueillir sur sa
tombe,
ou de
regarder une photo en nourrissant toutes sortes de fantasmagories.
Mais si
vous voulez vraiment retrouver un être cher, vous n’avez pas d’autre
solution que de le chercher à travers ses vertus,
car une
telle rencontre ne peut se faire que par la loi d’affinité.
En
développant les mêmes qualités que lui, vous retrouverez son esprit,
et seul
son esprit est réellement lui."
Omraam
Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 2 novembre 2008
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