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Mantras Sacrés au bas de chaque page ... à vous de choisir de
l'écouter
Site de 100 pages à ce jour , créées avec Amour Aide et Passion
Voici l'essence du tout premier enseignement que
le Bouddha a donné à la suite de son Illumination,
il y a quelques 2500 ans.
... pour
reprendre les termes souvent utilisés par Sa Sainteté le
Dalaï-Lama dans de nombreux discours partout dans le monde :
" ...
toutes les religions peuvent être d'un apport bénéfique à l'humanité
. Toutes , elles sont conçues pour donner plus de Bonheur
aux individus , et pour rendre le monde
meilleur. Cependant , pour que la religion ait
plus d'impact sur le monde , je crois important que chaque individu
suive sincèrement les Enseignements de sa
religion , quelle qu'elle soit ..Quel
que soit l'endroit où l'on vit , il faut intégrer ces enseignements
dans sa vie personnelle ,.pour
y puiser une force intérieure. Et il faut acquérir une
Connaissance approfondie des idées qui font
une religion , pas seulement au niveau intellectuel ,
mais en les ressentant intensément , pour qu'elles fassent partie de
l'expérience intérieure..
"
Les quelques
informations, définitions et enseignements décrits ici
proviennent du site de Lama Samten... et cette simple page
n'est évidemment pas exhaustive de tout l'enseignement et la
philosophie du Bouddhisme Tibétain
Mon
Intention est de tenter de partager avec
Vous une partie de ce Trésor que j'ai découvert et qui m'a
apporté tellement de Clés ...
Je vous
invite à continuer cette merveilleuse recherche avec moi , pour
avancer dans notre Chemin de Lumière... en vous rendant au
site de Lama Samten,du Centre Paramita, établi ici, tout près de chez nous, au Québec.
Merci Lama
Samten, votre présence est une Bénédiction, une nécessité
Merci
également Lobsang Shérap pour votre Générosité ...
Je vous
invite également à vous rendre dans la page de
mes Lienspour aider le
Tibet à libérer le plus jeune prisonnier politique au Monde ! Il
est le 11è
Dalai Lama
Ils ont besoin de Nous !
Car Il est le 11è Panchen
Lama et prisonnier en Chine
Bodhicitta,
littéralement : " Esprit d'Éveil " a souvent été traduit par
" compassion " mais il s'agit d'une traduction un peu
réductrice .Compassion peut ,en effet , se traduire par " souffrir
avec ",pâtir d'une situation avec quelqu'un, ne serait-ce que
moralement
En fait, l'esprit
d'éveil va beaucoup plus loin. Au-delà du fait même de prendre
conscience de la souffrance de l'autre, il implique un engagement
personnel pour en chercher la résolution. Résolution qui peut n'être
que temporaire en ce qui concerne un besoin immédiat, ou ultime
lorsqu'on recherche la cessation complète de la souffrance
L'aide temporaire
est l'une de celles définies dans la perfection de la générosité .
Elle va du soutien matériel à l'aide psychologique. Elle a son
importance, bien qu'elle soit moins employée par l'assemblée des
religieux qui penseront plus à la libération et à l'éveil des êtres
qu'à simplement panser leurs plaies.
À contrario, ceux
qui ne connaissent pas les causes réelles de la souffrance ne
s'appliqueront qu'à apaiser les maux du corps et de l'ego
En fait, l'aide
temporaire peut très bien aller de pair avec une aide à plus long
terme et s'allier à cette dernière.
D'abord on calme
la douleur, ensuite on soigne la cause.
D'abord on
pacifie l'esprit, puis on analyse la perturbation et on la reconnaît
comme manifestation d'un attachement, d'une saisie, comme résultat
de l'ignorance.
On évolue ensuite
vers le non-attachement par un travail sur le non-soi et la vacuité
L'esprit d'éveil se manifeste comme un élargissement de notre état
de conscience, comme si le sommet de notre crâne s'ouvrait pour
permettre à l'esprit d'entrer en contact avec tous les êtres
Une fois cette
connexion établie , une fois que l'on a bien compris et ressenti la
nécessité de venir en aide à un nombre incalculable d'êtres qui sont
plongés dans la souffrance , on peut se rendre compte de nos limites
de nos difficultés à répondre à cette demande immense .
On prend alors la
décision de s'engager dans un chemin qui permet d'évoluer
spirituellement , d'acquérir sagesse et méthode , et ainsi de venir
en aide là où il le faut, quand il le faut, et comme il le faut
Par cette prise
de conscience, une forme de vigilance particulière s'éveille dans
notre esprit. Nous devenons alors réellement attentif aux autres
C'est une
attention de tous les instants qui nous permet de repérer les
besoins des êtres et d'essayer d'y pallier. Et à chaque fois que
cela est impossible, s'éveille alors le souhait de tout mettre en
œuvre pour y arriver
L'esprit d'éveil est une prise de conscience de la souffrance des
autres, et de notre capacité limitée d'y répondre, et l'engagement
d'évoluer personnellement vers l'acquisition des moyens de porter
les êtres vers la libération et l'éveil
Pour nous
permettre d'évoluer vers l'état de pratiquant et de détenteur de
l'esprit d'éveil, ou bodhicitta, un certain nombre de vœux peuvent
être pris, qui sont les vœux du Bodhisattva
On pourrait dire
que, lorsqu'on a une motivation juste, il est impardonnable de ne
pas s'engager dans une action si on a les capacités de le faire, et
cela par paresse, orgueil, jalousie, ou à cause d'autres sentiments
du même genre. Nous devons tout mettre en œuvre pour venir en aide
aux autres, en fonction de nos possibilités
Le boddhisattva prend de nombreux vœux qui peuvent, pour des
débutants, être difficiles à retenir, à mémoriser. Mais une fois
qu'on les a bien lus, qu'on en a bien compris le sens, il devient
aisé de ne pas les transgresser.
Une fois la motivation de base bien saisie, dès qu'une situation
arrive qui met en jeu l'aide sollicitée par d'autres et notre bon
vouloir, alors la réflexion se met en marche, l'analyse, la suit ,
et on recherche la réponse la mieux adaptée en sachant qu'on ne doit
pas abandonner quelqu'un et ne pas agir, par simple paresse, ou à
cause d'autres facteurs négatifs
L'esprit d'éveil est une vigilance permanente tournée vers l'autre.
On doit se demander à chaque instant, comment puis-je agir pour le
bien des autres ?
Cela ne veut pas
dire que l'on doive s'oublier et ne plus penser à soi, car la
qualité de l'aide qu'on apporte aux autres dépend de nos propres
capacités. Plus nous progressons sur le chemin, mieux nous pouvons
aider les autres. De notre développement dépend la qualité de notre
travail. Et certains voeux du bodhisattva y font référence en
cherchant à éviter la perte de temps afin de progresser plus
rapidement
Il faut être honnête avec soi-même et avec les autres, bannir le
mensonge et la complaisance de notre fonctionnement général. Pour
cela, il faut étudier le mode de fonctionnement de l'esprit et des
facteurs mentaux, et connaître leurs modes d'apparition et leurs
manifestations
Il est important
de s'adonner régulièrement à la méditation, à l'analyse de sujets
comme la " compassion , l'esprit d'éveil , les six perfections
", etc ...
Le travail
spirituel en général, ne souffre pas de vacances ; il ne devrait
pas connaître de pause. Nous ne pouvons pas dire à un moment donné :
" Pouce ! Pendant x temps je
ne respecte plus mes engagements pour telle ou telle raison, et je
reprendrai le tout plus tard ".
L'évolution dans
le Grand Véhicule ne se fait pas comme celle d'un parcours
professionnel: pas d'année sabbatique ou congé exceptionnel !
L'avancement doit se faire à notre rythme, en fonction de nos
possibilités, mais sans retour en arrière. Si nous tombons, nous
devons nous relever et poursuivre notre chemin. Il ne faut pas
penser : " Je suis tombé une
fois, j'abandonne, je ne peux pas ! " .
Quelqu'un qui se
connaît bien, connaît ses forces et ses faiblesses et doit
travailler avec elles . Rien ne sert de nous torturer l'esprit parce
que nous n'avons pas encore atteint tel ou tel niveau de
réalisation. Il faut accepter d'être où on en est, en conservant la
motivation de progresser et d'évoluer
Cette acceptation
de notre état actuel ne doit toutefois pas être de la complaisance.
Je tolère d'être là où j'en suis , mais je ne m'endors pas pour
autant sur mes lauriers !
Je prends
sans cesse l'engagement d'avancer, de tout mettre en oeuvre pour
progresser ... pour pouvoir sans cesse mieux aider les autres
Voici donc l'essence du tout premier enseignement que le Bouddha a
donné à la suite de son Illumination, il y a quelques 2500 ans .
Première Noble Vérité
L'existence de la souffrance
Deuxième Noble Vérité
L'origine de la souffrance
Troisième Noble Vérité
La Cessation de la souffrance
Quatrième Noble Vérité
La Voie qui mène à cette Cessation
Reconnaissons la souffrance telle qu'elle est ...
et meditons sur les souffrances humaines
La
souffrance de naître
1.La naissance est par nature souffrance : venir au monde,
sortir du ventre chaud et sécurisant de notre mère est douleur.
2.On naît avec des empreintes karmiques productrices de
souffrance ; le corps et l'esprit manquent de souplesse : nous ne
naissons pas maître de notre esprit, mais bien sous l'emprise de
notre esprit ce dernier conditionné par les karmas et les kléças* . Notre corps
n'est pas plus malléable nous en connaissons vite la limite
3.La naissance est le réceptacle de toutes les souffrances : la
maladie, la vieillesse, la mort apparaissent parce qu'il y a
naissance
4.La naissance est le réceptacle des
kleças : l'attachement, l'aversion, la colère, la jalousie etc. se manifestent parce
qu'il y a naissance
5.La naissance implique la séparation : quitter son corps lors
de la mort, laisser les êtres que nous chérissons, ces souffrances
existent parce qu'il y a eu naissance.
La
souffrance de vieillir
1.Déclin de la beauté - l'aspect physique se dégrade
2.Déclin de la force - se déplacer, soulever des objets devient
difficile
3.Détérioration des facultés sensorielles,perte de l'acuité-visuelle,
auditive, olfactive
4.Diminution de la capacité de jouissance - on ne peut plus
festoyer comme avant
5.Diminution de la vie elle-même-épuisement du temps jusqu'au
moment de la mort
La
souffrance de la maladie
1.Altération physique
2.Malaise émotionnel entraîner par l'indisposition physique
3.Perte de jouissance (joie) inhérente à la maladie physique
4.Privation et désagréments inhérents aux traitements
5.Maladie peut-être porteuse de mort - quand aggravation
La
souffrance de mourir
1.Douleur de devoir quitter son corps
2.Douleur de devoir abandonner ses possessions (biens , argents
, maisons )
3.Douleur de devoir quitter nos proches et amis
4.Douleur de devoir quitter notre entourage - collègues ,
voisins
5.Douleur d'être contraint de mourir alors que l'on n'en a pas
envie
La
souffrance d'être séparé de ce qui est agréable
1.Souffrance causée par la séparation elle-même
2.Pleurs, plaintes, lamentations
3.Autodestruction
4.L'obsession - toujours penser à l'autre
5.L'état
de manque - ne plus avoir accès à la satisfaction qui
était reliée à la présence de ce que l'on a perdu
La
souffrance de rencontrer ce qui est désagréable
1.Crainte de rencontrer quelqu'un que nous n'aimons pas
2.Souffrance reliée à la crainte qu'il ne nous fasse du tort ou
du mal
3.Peur qu'il ne nous dise des paroles désagréables
4.Peur qu'il n'atteinte à notre vie
5.Si nous sommes tué, appréhension concernant nos futures
naissances
La
souffrance de ne pas obtenir l'objet désiré alors que l'on recherche...
C'est l'intention
du don avec une pure motivation. Il ne s'agit pas de donner
seulement à ceux que l'on aime - ce qui, somme toute, est facile -
mais d'être motivé par la plus grande équanimité possible.
Apprendre à
donner à nos ennemis est une chose autrement plus ardue que de
donner à nos proches, mais également autrement plus méritoire. Il
est certain qu'au début du travail l'attitude n'est pas spontanée et
qu'elle résulte d'une réflexion, comme pour un sport dont certains
gestes ne sont pas encore faciles parce qu'on n'en a pas l'habitude,
mais qu'on persiste à pratiquer en connaissant les bénéfices qu'il
nous apportera
Les bénéfices de
la générosité sont multiples, dans la vie actuelle comme pour la
vie future. Dans la vie de tous les jours, nous recherchons tous un
peu de générosité de la part des autres , et les autres,
réciproquement. Ainsi, de même que nous nous réjouissons de voir
quelqu'un de charitable, nombreux sont ceux qui apprécient ceux qui
savent donner.
Le Don n'est pas que matériel
On peut , en effet ,
distinguer 3 types de dons
le don de
protection
: qui est de protéger tous les êtres sensibles de la peur et de ce
qui les menace, entre autres contre les dangers provenant des
quatre éléments (feu, eau, terre et air).
· le don
d'objets,
debiens matériels,
d'argent:
bien sûr, on pourrait penser que ce type de don n'est réalisable
qu'en possédant une grande quantité de biens , mais il s'agit avant
tout d'un état d'esprit. Ainsi, le fait de penser sincèrement que, si nous en avions les moyens , nous saurions donner à ceux qui en
ont besoin est déjà une marque de générosité.
· le don du
Dharma,
d'enseignements , d'explications sur la pratique : là aussi , tout
le monde n'a pas la capacité d'enseigner le Dharma. Mais se dire
que l'on va chercher à apprendre pour pouvoir un jour enseigner est
une pensée généreuse.
Dans tous les cas, pour que ces actes s'inscrivent dans la voie du Mahayana, ils
doivent être accompagnés de l'amour universelqui
est le souhait que tous les êtres obtiennent le bonheur, en dédiant
les mérites de ses pratiques et de ses actes pour le bien de tous
les êtres.
Cet amour mène à l'esprit d'éveil, sans pour autant que la personne
ne s'implique forcément dans une démarche particulière pour venir en
aide aux autres .
Pour que le don soit l'aboutissement d'une motivation juste, il
n'est pas question de donner en se disant que l'on va ainsi acquérir
des mérites. On peut être conscient du mécanisme lié aux actions
vertueuses, mais il ne faut pas que cela soit le moteur de notre
attitude.
La générosité
est une philosophie de vie à part entière. Elle résulte d'une
réflexion sur le sens de sa propre vie et de celle des autres, sur
la souffrance de tous les êtres et sur la générosité dont font
preuve des êtres de notre entourage qui donnent leur vie pour aider
les autres qui sont parfois dans des conditions difficiles
·
L'Éthique
La moralité
est l'application d'une éthique qui vise en premier lieu à ne pas
nuire aux autres. C'est la base.
À partir de
cela, nous aménageons notre vie pour pouvoir, en plus , rendre
service. On voudra alors éviter les comportements non vertueux,
produire les conditions méritoires et aider les autres. Pour mettre
notre vie en adéquation avec nos aspirations philosophiques ou
religieuses, il est nécessaire d'éviter tous les comportements non
vertueux : ceux qui visent à nuire aux autres par des comportements
agressifs, par la jalousie , l'orgueil ou la médisance.
Celles-ci nous
montrent que même la pensée peut être créatrice de potentiels
négatifs.Le seul fait de souhaiter qu'une chose négative se
produise est créateur de karma négatif. Pour que celui-ci se
développe complètement, il faut toutefois cumuler quatre facteurs :
l'intention, l'action, le résultat et la réjouissance
La moralité peut être appliquée de différentes façons. Selon le
niveau d'engagement auquel on veut se soumettre, il existe trois
niveaux d'éthique: l'éthique de la libération qui demande de
maintenir une conduite vertueuse; celle de la bodhicitta, qui
s'accompagne du développement des six perfections; et celle du
tantra.
La PATIENCE
C'est avoir un
esprit non perturbé par les émotions . On cherche alors à :
·
ne pas répondre à ce qui nous dérange, ou à l'insulte et à
l'agression. On pourrait ajouter : avec une intention négative,
parce que dans une situation où notre vie ou celle de quelqu'un
d'autre est en jeu, il est clair que l'on doive réagir.
Notre réaction
doit toutefois avoir une limite raisonnable et nous devons nous
assurer de ne pas porter atteinte à la vie de l'autre ou de ne pas
agir avec haine ou méchanceté
· accepter
les obstacles, les souffrances :
Il ne s'agit pas de masochisme , de chercher la souffrance pour la
souffrance,
mais plutôt de ne pas ressentir d'irritation face à une souffrance
ou à un obstacle
Comme nous
rencontrons tous, à un moment ou à un autre, des obstacles dans
notre vie, la pratique de la patience est là pour nous permettre de
rester objectif, de ne pas nous emballer, de ne pas réagir de façon
impulsive. Il s'agit alors de rechercher la vue la plus juste, en
dehors de tout réaction émotionnelle.
Devant un
problème, on cherchera à maintenir son calme, à bien respirer, à
analyser son esprit pour ne pas laisser surgir la panique ou
l'agressivité. Puis, on examinera la situation et les différentes
solutions qui s'offrent à nous pour la résoudre
Les
pratiquants plus avancés iront même jusqu'à accepter la souffrance
avec plaisir, puisqu'elle est le résultat d'actes que nous avons
nous-mêmes posés et que le fait de la ressentir maintenant
élimine ce poids qui autrement aurait été transporté dans une autre
vie .
· être
patient sur la voie du dharma
Face aux obstacles rencontrés et à nos faibles capacités de réagir
sereinement, nous devons accepter que le chemin pourra être long et
que nous devons travailler sérieusement sur les émotions pour
développer la méditation stable et le calme mental
L'Effort enthousiaste
C'est l'état
d'esprit qui prend plaisir à s'engager dans les pratiques vertueuses, qui maintient la " motivation joyeuse " pour la pratique.
Il s'oppose aux trois types de paresse :
· celle qui
remet à plus tard. Et qui le fait en repoussant la décision et l'action, et surtout
en trouvant toutes les bonnes raisons pour le faire ! Notre ego
invoque alors toutes sortes de prétextes : pas le temps aujourd'hui, il ne fait pas beau, il fait froid, je suis en chaussons alors
je ne peux pas sortir, etc.
· celle
qui s'occupe à autre chose. On se dit que d'autres actions sont plus urgentes et que leur
poursuite nous empêche de nous mettre à la pratique maintenant. Ou
on tente de faire la pratique du Dharma en même temps que ces autres
occupations, en récitant des mantras pendant qu'on jardine par
exemple, alors que l'effort principal doit être mis sur la
recherche du Dharma pour qu'une pratique soit vraiment efficace .
· celle
qui se décourage devant les difficultés
ou qui croit ne pas avoir les capacités nécessaires. En recherchant
les bonnes raisons de ne rien faire, l'ego trouve celle de la
soi-disant incapacité. Facile ! Je ne peux pas faire, je ne fais
pas.
On combat la
paresse par la motivation de développer les outils nécessaires à
l'atteinte de l'Éveil, par la volonté d'aider les autres, toujours
plus difficile que de ne s'occuper que de soi-même.
C'est l'effort permanent de penser notre devenir en fonction de
l'aide que l'on veut pouvoir apporter aux autres.
La Concentration
C'est maintenir
son esprit concentré sur un objet, un but vertueux, pour un temps
sans limite. Bien souvent, après avoir pris de fermes des
résolutions, nous avons placé notre esprit dans un état concentré.
Et puis, après quelques instants, quelques minutes, quelques
heures, quelques jours ou quelques mois, nous nous sommes laissés
distraire par toutes sortes de circonstances, par d'autres pensées. Nous avons alors perdu le fil de notre concentration. Nous nous
sommes éloignés de notre but, allant même jusqu'à nous diriger vers
un but complètement opposé en oubliant totalement notre objectif
initial.
Pour toute
spiritualité , on pourrait même dire pour tout projet , la
concentration est nécessaire . Il ne s'agit pas de se torturer
l'esprit du matin au soir en fronçant les sourcils tant on se veut
concentré . Il faut dissocier concentration et tension . On peut
être très concentré sans qu'existe de tension . On peut même dire
que la tension est génératrice de perte de concentration . Être
concentré signifie plutôt placer son esprit sur un objet ou un but ,
et l'y maintenir sans se laisser distraire par des phénomènes
extérieurs .
Une pensée
survient ? Alors, qu'elle passe et disparaisse. Je ne la retiens
pas, je ne quitte pas mon objet de concentration. Une baisse de
concentration peut aussi apparaître, soit parce qu'une pensée
traverse le champ de la conscience, soit parce qu'une certaine
torpeur naît, souvent d'un manque de vigilance et d'effort. La
concentration génère une flexibilité à la fois mentale et physique.
Cette flexibilité mentale permet à l'esprit d'être touché par une
pensée perturbatrice sans " casser ". Et si l'esprit est bien
concentré, alors tout le schéma corporel est libre de tension et
acquiert aussi une certaine souplesse.
La Sagesse
Elle permet la
discrimination juste. On peut aussi distinguer plusieurs types de
sagesse :
· lasagesse
ultime
: celle qui réalise le non-soi des personnes et des phénomènes, la
vacuité. On développe cette sagesse sur la base de méditations et
d'un travail sur l'absence d'existence inhérente des phénomènes avec
l'aide du calme mental acquis par la concentration. C'est
l'antidote direct à l'ignorance fondamentale, la clef de la
libération.
· lasagesse
conventionnelle
: c'est la sagesse de la médecine , des arts et des sciences de
l'astrologie. C'est une compréhension juste dans différents
domaines du savoir . Au-delà d'une simple compréhension théorique,
la sagesse permet une appréhension exhaustive et globale de ce qu'il
faut savoir sur l'art concerné. Cette sagesse est donc importante
pour ne pas se tromper, tant dans l'application d'une méthode que
dans les réponses à donner aux questions diverses ou face, dans le
cas de la sagesse de la médecine, à un désordre psychique ou
somatique.
·
laSagesse
bénéfique aux autres
: elle se traduit par la connaissance des différentes dispositions,
des motivations des êtres, etc. Il s'agit d'une aptitude
particulière à comprendre les autres de façon très pointue et, les
comprenant bien, à mieux répondre à leurs besoins et à leurs
attentes.
Le
bouddhisme tibétain intègre divers objets rituels à ses
pratiques. Parmi eux figurent la
cloche,
le
dordjé
(aussi appelé vajra ou foudre) et le
mala
(chapelet bouddhiste). Par ailleurs, divers autres objets servent
aux rituels bouddhistes tibétains. Notons entre autres les sept bols
d'offrande, le bol de nectar, le couperet, le crâne, les statues, la
torma (offrande faite de tsampa et de beurre), etc. Ces objets sont
habituellement présents sur l'autel.
En outre,
divers instruments musicaux sont utilisés pour accompagner les
rituels bouddhistes tibétains. Notons le petit tambour à 2 gongs, la
clochette dragonnaire,
la flûte tibétaine et la grande trompette, que tout le monde connaît
pour l'avoir vue dans Tintin au Tibet.
Il
existe de nombreux autres objets symboliques dans le bouddhisme
tibétain. En voici quelques-uns décrits brièvement :
Le moulin à prière est un tourniquet qui se tient à la main
ou est placé sur un support. Il contient des milliers de
mantras, habituellement le "Om mani pémé houng", et le fait
de le tourner nous dispense de les réciter autant de fois
pour en obtenir tous les mérites.
Les
drapeaux de prière
sont des drapeaux des 5 couleurs (bleu, blanc, rouge, jaune et vert)
sur lesquels sont imprimées des prières. Le fait de les étendre
dehors, au vent, au soleil et à la pluie, favorise la dispersion de
tous les bienfaits apportés aux êtres par ces prières grâce à la
contribution des éléments.
Les
thangkas,
oeuvres d'art sur tissu de tradition purement tibétaine, sont des
représentations des Bouddhas, de Boddhisattvas ou de grands maîtres
tibétains. Elles décorent habituellement les murs des salles de
méditation et des temples bouddhistes. Si vous en avez une dans
votre chambre, il faut prendre soin que le pied de votre lit ne soit
pas tourné du côté de la thangka, pour ne pas montrer nos pieds vers
le Bouddha: ce ne serait pas respectueux
Le
khata
est une écharpe fine de couleur blanche qui est habituellement
offerte des deux mains à une personne qui part en voyage ou à
quelqu'un à qui l'on veut faire un hommage particulier. Il
symbolique le blanc chemin, et la chance sur le chemin de Dharma.